skip to Main Content

Numéro 35.3

Rédactrice : NANCY WRIGHT

4

ÉDITORIAL
Par Irving Kulik, Directeur général de l’ACJP

6

APPEL DE COMMUNICATION

5e Congrès mondial à Ottawa sur la probation et la libération conditionnelle : Ne laisser personne de cote : renforcer la capacite communautaire

Canadian Criminal Justice Association (CCJA)

Vous êtes cordialement invités à présenter un résumé de présentation dans le cadre du 5e Congrès mondial sur la probation et la libération conditionnelle! Cet évènement international est organisé par l’Association canadienne de justice pénale, en collaboration avec la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Service correctionnel Canada, Sécurité publique Canada, et la Gendarmerie royale du Canada. L’évènement se tiendra au Delta Hotel, à Ottawa, en Ontario, au Canada. Pensez à participer à cette occasion de réseautage pour en savoir davantage sur les dernières avancées en matière de probation et de libération conditionnelle partout dans le monde. Le thème de l’évènement sera « Ne laisser personne de côté : renforcer la capacité communautaire ». Dans le cadre de ce Congrès, on abordera les défis, les possibilités et les réussites touchant le renforcement de la capacité communautaire et le maintien de partenariats qui favorisent la réintégration efficace de divers groupes de délinquants dans un contexte mondial en évolution.

10

CCJA INTERVIEW WITH DR. JON FRIEL
By Nancy Wright, Justice Report Editor

Jon Friel (RPsych, AB), de l’Alberta, donne des précisions sur un appel qu’il a lancé dans le numéro 34.2 d’Actualités Justice pour réclamer la création d’une commission canadienne sur les pratiques exemplaires (c. à d des services et des programmes sociaux fondés sur des données probantes à l’intention des enfants, des adolescents et des adultes) touchant les programmes provinciaux et fédéraux institutionnels, résidentiels, de foyers de groupe ainsi que de familles d’accueil et la sortie de ces programmes. M. Friel fait observer que le nombre sans cesse croissant de données annuelles tirées de livres et de recherches sur diverses méthodologies afin de soi-disant aider les enfants, les adolescents et les adultes privés de leur droit au Canada n’ont que le regard d’autres revues à comité de lecture. Ces données sont acceptées telles quelles par le grand public et d’autres parties prenantes importantes. M. Friel explique que les professionnels qui offrent des soins dans les familles d’accueil, les foyers de groupe ainsi que les établissements de logement ou les pénitenciers ne pourront jamais évaluer de manière valable ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, ce qui rend indispensable un examen public des pratiques exemplaires.

16

Medicalization of Mental Health in Canada: Beware of the DSM-5
By Dr. Jon Friel (RPscyh, AB)

Jon Friel lance un avertissement à l’égard de l’outil diagnostic normalisé des États Unis; il critique l’utilisation des groupes de symptômes du DSM-5 et le manque de données empiriques. Selon M. Friel, cette situation est inquiétante parce les médecins de famille, les psychiatres et d’autres spécialistes prescrivent des médicaments aux adultes, aux enfants et aux adolescents, tant dans la population carcérale que générale, en se fondant sur les groupes de symptômes « décrétés » dans le DSM 5. L’évaluation des troubles de santé mentale d’un client doit toujours tenir compte de son contexte social, des réponses culturelles à la détresse, de la famille et des autres relations, du rendement à l’école ou au travail, de l’âge et de la maturité ainsi que de ce qu’il juge un comportement normal lorsqu’il participe à des activités importantes. Ce rapport est pertinent pour le secteur de la justice pénale où le taux de maladie mentale grave chez les délinquants sous responsabilité fédérale au moment de leur incarcération est passé de 60 % à 70 % depuis 1997.

19

Time to Shift the Canadian Paradigm: Youth Justice Services and Trauma-Informed Care
By Dr. Denise Michelle Brend and Dr. Delphine Collin-Vézina

L’exposition à des facteurs de stress traumatique se produit à des taux extrêmement élevés chez les enfants et les jeunes des systèmes d’aide à l’enfance et de justice juvénile, et les facteurs de stress traumatique peuvent entraîner un stress traumatique secondaire chez les professionnels associés. À ce jour, les initiatives canadiennes de soins adaptés au traumatisme ont surtout été élaborées isolément, ce qui a entraîné une duplication des travaux, une offre de services plus lente et des coûts de mise en œuvre plus élevés. Pour combler ces lacunes, 39 chercheurs, 18 collaborateurs et 43 organisations partenaires de partout au Canada ont été réunis, sous la direction de la directrice de programme, D. Collin-Vézina, pour établir le Canadian Consortium on Child & Youth Trauma (CCCYT) (Consortium canadien sur les traumatismes chez les enfants et les jeunes). Ces membres élaboreront conjointement des ressources, organiseront les connaissances empiriques et pratiques et formeront des étudiants et des professionnels. Les ressources du CCCYT comprennent un réseau où des questions peuvent être posées, des problèmes peuvent être réglés et des pratiques exemplaires peuvent être proposées et mises à la disposition de groupes communautaires, de chercheurs et de décideurs à l’échelle du Canada.

22

Québec’s Unique Field of Psychoéducation
By Noémie Caya (Ps. Ed.) and Annie Asmar (Ps. Ed.)

La psychoéducation est un champ des sciences humaines, qui a vu le jour au milieu des années 1950. Le champ a été élaboré dans le contexte des centres résidentiels de réadaptation pour les enfants souffrant des troubles émotionnels sévères et les délinquants juvéniles de 15 à 18 ans après leur libération de prisons pour adultes. Dans les années 1970, les éducateurs au Québec ont reconnu la nécessité d’avoir une approche similaire pour les jeunes présentant des troubles affectifs graves et les jeunes délinquants comme solution de rechange à l’incarcération. La « psychoéducation » est devenue une discipline officielle avec la création, en 1972, de l’École de psychoéducation à l’Université de Montréal. Dans le Québec d’aujourd’hui, les psychoéducateurs travaillent quotidiennement dans divers milieux, notamment les réseaux de la santé et des services sociaux (p. ex. centres de services communautaires, protection de la jeunesse, centres de réadaptation), les écoles, les résidences privées (p. ex. chez les gens), les organisations communautaires (p. ex. les maisons de transition, les organisations de réinsertion sociale ou d’emploi ainsi que les organismes desservant les populations d’immigrants), les centres de jour provinciaux, les logements supervisés (p. ex. foyers de groupe, soins en établissement, centres de détention, refuges, maisons de transition), les cliniques multidisciplinaires et privées, les prisons et les pénitenciers, les hôpitaux psychiatriques et les centres de réadaptation physique. La thérapie offerte par les psychoéducateurs est distincte et complémentaire de celles d’autres thérapeutes qui travaillent dans le domaine des sciences humaines et de la santé. Actuellement, il est possible de décrocher un diplôme en psychoéducation uniquement dans les universités francophones au Québec, mais la pratique de la psychoéducation s’est élargie, par Service correctionnel du Canada, par exemple, à d’autres provinces. Cette tendance devrait se poursuivre étant donné la mesure dans laquelle le travail de ses spécialistes vient compléter celui de professionnels d’autres sphères des services sociaux.

30

Recensions avec Dr. John Winterdyk (Mount Royal University, Calgary, AB)

31

CCJA INTERVIEW WITH FIVE OF THE KEY PARTICIPANTS IN CONVICTION
By Nancy Wright, Justice Report Editor

Cette entrevue de groupe comprend plusieurs participants importants de Condamnation (Conviction), un documentaire produit par Sea to Sea Productions et l’Office national du film du Canada offre un aperçu des enjeux liés à la porte tournante légendaire de la prison. Le documentaire jette un regard scrutateur sur les insuffisances des prisons par rapport aux besoins des délinquants aux prises avec des comportements axés sur la douleur pendant leur incarcération et après leur libération, ce qui évoque un cycle de récidivisme qui alimente le syndrome de porte tournante. Cette entrevue à plusieurs volets, menée par courrier électronique, comprend l’autrice/cinéaste (Ariella Palhke), deux des femmes purgeant une peine fédérale (des participantes « de l’intérieur »), le gardien et la sénatrice Kim Pate. Une courte critique du long métrage Condamnation est également présentée dans le présent numéro d’Actualités Justice, et l’on renvoie directement au documentaire dans l’un des articles.

37

The Consequences of Conviction for Imprisoned Women
By Dr. D. Scharie Tavcar, Mount Royal University, Calgary, AB

Dans cet article ou cette critique, la professeure D. Scharie Tavcer demande un changement législatif visant à rendre obligatoire le soutien après la libération des délinquants au Canada, en particulier les délinquantes qui présentent un nombre disproportionné d’expériences négatives vécues dans l’enfance et de victimisation à l’âge adulte. La professeure Tavcar présente la recherche et les statistiques qui confirment la nécessité d’avoir des approches adaptées aux traumatismes pour les soins et le traitement des délinquants. Elle renvoie à un long métrage coproduit par Sea to Sea Productions et l’Office national du film du Canada, Conviction (2019), dans lequel plusieurs femmes purgeant une peine fédérale imaginent les changements grandement nécessaires dans le traitement des délinquants en prison et à leur sortie.

40

ACJP – Adhérez

Les opinions qui sont exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues de l’Association, mais y figurent afin d’encourager à réfléchir et à agir sur la justice pénale dans tout le Canada.

Back To Top
×Close search
Rechercher