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Numéro 39.4

Éditrice-en-chef : Nancy Wright

Éditorial : Irving Kulik, directeur général

A Student’s Eye View of CCJA’s 39th Biennial Congress on Criminal Justice: Banff 2024!
Par MIRANDA HENDERSON

Mira Henderson qualifie la 39e conférence de l’Association canadienne de justice pénale, tenu en octobre, au Banff National Centre for Arts and Creativity, comme un événement extraordinaire pour toutes les personnes présentes, incluant les étudiant(e)s. Henderson exprime sa reconnaissance envers l’Association canadienne de justice pénale et son co-hôte, l’Alberta Criminal Justice Association, ainsi que les commanditaires, organisateurs et les présentateurs pour la qualité exceptionnelle de cette conférence. La gentillesse et l’attention des présentateurs et des participants, tels que le personnel du CCJA et les membres du conseil, ont été grandement appréciées par Miranda Henderson en tant qu’adjointe bénévole (de la publication Actualités Justice) à la conférence. Henderson termine en incitant chacun à consulter les nombreuses présentations de ce congrès diffusées, sur le site Web du CCJA, et elle envoie un message aux étudiants : Ne soyez pas anxieux ou hésitant à venir à une conférence du CCJA; c’est une opportunité formidable d’apprendre en écoutant des conférenciers et en côtoyant des experts de partout au pays dans le domaine de la criminologie et de la justice pénale – et il y a toujours la possibilité d’être invité à publier un article dans l’Actualités Justice de l’ACJP.


The Virtuous Briefing Circle: A safety net for those who protect
Par CHRISTINE WELSH et BOB CHRISMAS

Le cercle de partage existe en permanence dans le bureau de la nouvelle Équipe de sécurité communautaire du Winnipeg, Manitoba. Configuré en fonction des cercles de partage provenant des traditions de plusieurs peuples autochtones d’Amérique du Nord, notre cercle est intégré au protocole quotidien. C’est un cercle de pairs où chacun a son mot à dire et apprend d’autrui au quotidien. La mentalité stoïque stéréotypique n’a jamais répondu aux besoins en santé mentale du personnel des services d’urgence de première ligne, faisant face quotidiennement à une détérioration des conditions sociales (pauvreté, dépendance, et maladie mentale). Ils ont partagé leurs expériences lors des debriefings, car il n’y a jamais eu de processus officiel- comme celui de la gestion du stress lié à un incident critique (CISM)- pour les travailleurs de première ligne qui font face à des incidents traumatiques répétitifs « non critiques ». Il est maintenant connu que le stress post-traumatique cumulatif peut se métamorphoser en trouble de stress post-traumatique sans difficulté. Nous avons donc mis en place un cercle de partage pour offrir des services de sécurité publique qui prennent en compte les traumatismes.


Writing for Justice: Envisioning a World Beyond Incarceration Through Prisoner Correspondence
Par STEPHANIE LATTY et NAOMI BERLYNE

Condamnant la nature répressive du système carcéral et faisant appel à une réforme qui aboutirait finalement à l’abolition des prisons, Stephanie Latty et Naomi Berlyne discutent l’organisme sans but lucratif « Write On! » qui offre un accès vital a l’information aux personnes incarcérées dans les prisons canadiennes. Write On! s’efforce à combattre les effets néfastes de l’incarcération en abordant l’isolement des personnes incarcérées et leurs besoins immédiats d’information, et nous adoptons une approche de justice transformatrice axée sur les soins communautaires et le refus des peines rétributives.


A Treatment-First Approach to Prison Reform
Par JIM DODGE et DAVE REDEMSKE

La conception des prisons fait partie intégrante de la tendance croissante à une réforme des prisons visant une approche holistique de traitement, comprenant la gestion du traumatisme et les causes profondes du comportement criminel, qui offre un traitement individualisé aux personnes incarcérées. Les établissements moins restrictifs qui utilisent un modèle de supervision directe et comportent des salles de repos pour le personnel et les résidents ainsi que d’autres facteurs de conception faisaient sorte que les établissements pénitentiaires se sentent plus sécurisées et plus sûres pour les résidents et le personnel. Des milieux sains favorisent la réadaptation, mais priorisant l’intégration après la libération a l’aide des organismes/traitements communautaires est également essentiel pour prévenir la récidive.


Situational Crime Prevention and its Theoretical Application to the Canadian Correctional System
Par MEGAN-DAVIDSON

Le récit réactif autour les pénitenciers au Canada demeure à peu près le même depuis l’ouverture de notre premier établissement correctionnel officiel, le Kingston Penn en 1835 (SCC, n.d), malgré l’écart croissant entre l’approche punitive et du système correctionnel lui-même. La prévention situationnelle du crime (PS) est au coeur de nombreux modèles actuels de réhabilitation, comme la transformation d’espaces urbains décimés, l’utilisation de pavillons de ressourcement, et des modifications à la façon dont la police intervient. Malheureusement, la conversation ne s’étend que rarement au changement de l’architecture nécessaire pour créer un environnement plus propice à la réadaptation carcérale. Il est temps de changer le récit et l’application du CPD aux établissements correctionnels peut aider; des données de plus en plus nombreuses montrent qu’une réduction de l’agression et de la violence pourrait être obtenue par une application plus large du SCP, du DS et du CPTED (Davidson, 2023).


From Prevention to Reintegration: The Social and Economic Imperative of Closing Educational Gaps in Canada from a Criminological Standpoint
Par MARTIN SPIELAUER
Bacc. en science économique et science politique, Université d’Ottawa (cohorte de 2027)

La plupart des prisonniers fédéraux au Canada sont peu scolarisées, mais seulement environ 25%, de ceux qui essayent obtiennent un diplôme en prison. En 2015, le Service correctionnel du Canada a dépensé presque rien (comparativement aux dépenses publiques en éducation par élève) pour l’éducation (soit 1 % du budget) en ne fournissant que peu d’encadrement ou d’assistance aux élèves, en utilisant des documents obsolètes et en fournissant un soutien et un perfectionnement professionnel minimum aux éducateurs qui s’occupent de cette population vulnérable. En même temps, Le manque de financement gouvernemental des écoles publiques autochtones, qui exigent plus d’argent en raison de leur situation unique, complique l’amélioration de l’instruction dans certaines communautés, ce qui contribue également à la surreprésentation des peuples Autochtones dans le système de justice pénale canadien. Martin Spielauer souligne l’importance de sensibiliser le public sur ce déficit considérable et coûteux de services dans les établissements correctionnels canadiens, tout en soulignant l’importance de l’éducation pour prévenir le crime et réintégrer les délinquants.


Overview of the Need for Special (Drug) Courts in India
Par PROF. DR. PURVI POKHARIYAL, MR. AKHILENDRA SINGH, et MS. MRADUL SINGH

La Cour suprême de l’Inde reconnait la toxicomanie comme un crime représentant un mal social qui érode l’économie par le terrorisme, le naxalisme (c.-à-d. révolte paysanne basée sur le communisme), le conflit interne, parmi d’autre. Le trafic de drogue est un phénomène mondial de proportion épique, non seulement nuisant l’économie de l’Inde mais aussi l’avenir de la nation en favorisant une société malade et une culture nocive. Les tribunaux de la drogue aux États Unis, en Australie et au Canada, par exemple, traitent les trafiquants avec des sanctions punitives, mais plus clémente axée sur la réadaptation des toxicomanes. Ils explorent le besoin de l’Inde d’un tribunal spécial (traitement de la toxicomanie).


Les opinions qui sont exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues de l’Association, mais y figurent afin d’encourager à réfléchir et à agir sur la justice pénale dans tout le Canada.

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