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Janvier 2018

Volume 60, No. 1 | Allez aux résumés

Articles

Page 1

A Unique Response to Offenders with Fetal Alcohol Spectrum Disorder: Perceptions of the Alexis FASD Justice Program
Katherine Flannigan, Jacqueline Pei, Carmen Rasmussen, Sandra Potts, Teresa O’Riordan

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A Nationwide Survey of Child Interviewing Practices in Canada
Sonja P. Brubacher, Kim Roberts, Barry Cooper, Heather Price, Lynn Barry, McKenzie Vanderloon

Page 69

Détermination de la peine dans le système de justice pénale pour adolescents : examen des dilemmes éthiques vécus par les acteurs judiciaires Québécois
Isabelle Linteau, Denis Lafortune, Chloé Leclerc

Page 96

A Different Lens? How Ethnic Minority Media Cover Crime
Aziz Douai, Barbara Perry

Note de recherche

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Re-examining the Relationship between Age and Confidence in the Police in Canada
Natasha S. Madon

 

Résumés

A Unique Response to Offenders with Fetal Alcohol Spectrum Disorder: Perceptions of the Alexis FASD Justice Program

Katherine Flannigan, Jacqueline Pei, Carmen Rasmussen, Sandra Potts, Teresa O’Riordan

Malgré le fait que les personnes souffrant du trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF) sont surreprésentées et vulnérables dans le système juridique, il y a une pénurie critique d’études portant sur le soutien aux contrevenants souffrant du TSAF. Le programme de justice TSAF à Alexis (AFJP) est un programme novateur et multidisciplinaire dans une région rurale de l’Alberta. Il utilise des renseignements obtenus d’évaluations neurocognitives pour influencer les décisions de la cour en ce qui concerne des adultes qui semblent souffrir de TSAF. Dans l’étude actuelle, les perspectives des fournisseurs de services TSAF ont été explorées dans le but d’identifier les impacts et défis perçus du programme. Par l’entremise de deux groupes de consultation ayant en tout 18 participants, quatre thèmes ont été identifiés : la capacité au développement, l’humanisation du contrevenant, la création de ponts et l’avenir. Ces thèmes sont discutés dans le contexte des pratiques actuellement recommandées dans le cadre d’intervention avec des contrevenants souffrant de TSAF. Des possibilités futures de recherche sont identifiées.

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A Nationwide Survey of Child Interviewing Practices in Canada

Sonja P. Brubacher, Kim Roberts, Barry Cooper, Heather Price, Lynn Barry, McKenzie Vanderloon

L’objectif de cette étude était de sensibiliser les professionnels au degré de consensus et d’uniformité des techniques d’entrevue qui, ultimement, influencent l’expérience des enfants victimes et leur progression au sein du système juridique canadien. Nous avons sondé 200 professionnels interviewant des enfants au Canada sur les directives et les techniques qu’ils utilisent, leurs perceptions de leur formation et du cadre d’entrevues ainsi que les besoins et défis auxquels ils font face quotidiennement. Les résultats dévoilent une grande variété de pratiques utilisées partout au pays ainsi que des différences en ce qui concerne la durée de la formation obtenue et qui la fournit. Les policiers et les intervenants des services de protection de l’enfance ont tendance à avoir différents taux de satisfaction quant aux cadres d’entrevue. Certains aspects communs ont été notés, et ce, peu importe l’organisme et l’emplacement. En effet, la plupart des interviewers pouvaient aisément identifier les défis liés à l’entrevue de témoins vulnérables et exprimer le désir de recevoir des formations supplémentaires (ex. une couverture plus ample du sujet et un suivi régulier). Les réponses dévoilent une connaissance de la recherche contemporaine, ainsi que de petits groupes de pensées plus traditionnelles, sur les compétences des enfants témoins et les techniques d’entrevue. Bien que des différences en matière de cadres d’entrevues et de fournisseurs de formation ne causent pas nécessairement des problèmes, le développement d’une seule politique canadienne sur les éléments importants liés à l’entrevue de témoins vulnérables que des programmes de formation doivent respecter pourrait avoir de la valeur.

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Détermination de la peine dans le système de justice pénale pour adolescents : examen des dilemmes éthiques vécus par les acteurs judiciaires Québécois

Isabelle Linteau, Denis Lafortune, Chloé Leclerc

La détermination de la peine est à la base une décision complexe, et ce, particulièrement sous le régime de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. Elle implique la prise en compte de facteurs multiples et requiert un équilibre entre des principes et des finalités qui, dans certaines circonstances, peuvent sembler conflictuels, en plus de faire l’objet de certains débats. Les acteurs judiciaires qui ont à se prononcer sur la peine au tribunal sont donc susceptibles de faire face à des dilemmes éthiques. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre ces derniers. Pour ce faire, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès d’un échantillon de 31 acteurs judiciaires, dans sept régions administratives du Québec. L’analyse de contenu a fait ressortir trois grandes catégories de situations menant à l’apparition de dilemmes éthiques. Ces derniers reflètent surtout un conflit entre, d’une part, l’imposition d’une sanction juste et, d’autre part, l’objectif de réadaptation et de réinsertion sociale. Cette étude apporte un éclairage sur la nature des dilemmes vécus et les situations dans lesquelles ils apparaissent. Celles à venir devront explorer leur résolution.

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A Different Lens? How Ethnic Minority Media Cover Crime

Aziz Douai, Barbara Perry

Un corpus croissant d’études sur le lien entre les médias, les races et le crime révèle que le crime est exagéré dans les médias grand public et que ces mêmes médias ont tendance à racialiser le crime et à criminaliser les races. Ce phénomène fait en sorte que les perceptions inexactes de la part du public en ce qui concerne la fréquence, la sévérité et la distribution démographique du crime sont renforcées. Par contre, il n’y a pas eu d’effort sérieux pour explorer la manière dont les crimes figurent dans les médias qui ciblent les communautés raciales et ethniques. Nous en savons peu sur la reproduction ou non de ces modèles par ces médias. Cette étude pilote cherche à commencer l’examen de la représentation des nouvelles criminelles dans les médias ethniques canadiens en explorant les modèles de couverture du crime dans ces médias et en comparant les manières dont ces nouvelles sont présentées à différents auditoires. Nous avons effectué une analyse de contenu de deux journaux de langue anglaise de la région métropolitaine de Toronto, lesquels desservent quand même des communautés raciales et ethniques précises. Des résultats quantitatifs (p. ex. fréquence) et qualitatifs (p. ex. thèmes) offrent un nouveau regard sur les modèles de couverture du crime ainsi que la nature de la couverture du crime dans les journaux étudiés.

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Re-examining the Relationship between Age and Confidence in the Police in Canada

Natasha S. Madon

L’examen de la manière dont la police est perçue par les gens, et ce, peu importe le groupe d’âge, entraîne souvent la constatation qu’elle est perçue plus négativement par les jeunes que par les adultes. L’argument est donc avancé que cette perception s’améliore avec l’âge et que la nature de cette relation est linéaire. L’Enquête sociale générale de 2009 sur la victimisation est utilisée pour réexaminer cette relation en observant la trajectoire des perceptions de la police de l’adolescence à l’âge adulte. En remettant en question la relation prétendument linéaire entre l’âge et l’attitude envers la police, cette étude découvre que la direction de la relation entre les deux variables est conditionnelle à la portion de la population examinée. Les résultats des analyses de régression démontrent que, pour ceux qui ont moins de 25 ans, il y a une relation négative entre l’âge et la confiance en la police, tandis que pour ceux qui ont plus de 20 ans, la relation est positive. Ces résultats soulignent que les plus jeunes ne sont pas les plus négatifs envers la police. Les différentes orientations de recherches futures sont explorées.

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